Un bifteck : quelques minutes de plaisir, mais une technique colossale pour en arriver là. Ce sacerdoce, c’est celui des bouchers. Un monde en soi, qui fait la part belle à la chair comme aux couteaux et que nous allons découvrir en passant de l’autre côté du comptoir. Si les grandes lignes du métier restent les mêmes depuis des générations, la profession, elle, a changé.
D’un métier qui se transmettait de père en fils, la boucherie s’est ouverte. Elle accueille désormais des femmes, de plus en plus nombreuses, mais aussi des adultes de tous âges. Avec près de 4 000 postes à pourvoir, devenir boucher est souvent un moyen d’assurer sa reconversion professionnelle, à condition d’être prêt à repartir à zéro et de faire face aux réalités du métier.
Car devenir boucher, c’est se réveiller à l’heure où tout le monde dort, user de son corps pour transporter et détailler les carcasses à débiter tout en gardant le sourire en toutes circonstances devant les clients. Des cours de découpe, à l’apprentissage des morceaux, de l’achat des carcasses ou des bêtes sur pied, c’est un apprentissage long, difficile et jalonné d’étapes dont le moteur est la passion de la viande. Alors qui sont ceux qui choisissent ce métier hors du commun ? Par quoi sont-ils motivés ? Et quels efforts ces bouchers en herbe doivent-ils déployer pour atteindre l’excellence de ce métier qui, malgré tout, les fait bel et bien rêver ?
Réalisé par Stanislas Kraland
60’ - TF1 Reportage